Chers frères, par décision préfectorale et épiscopale, les rassemblements paroissiaux sont suspendus jusqu'au samedi 14 mars compris, dans le contexte sanitaire que vous connaissez. Cette situation que nous accompagnons du mieux que nous le pouvons ne manquera pas de susciter parmi vous des réactions contrastées. Nous invitons chacun à accueillir ces dispositions avec bienveillance, à laisser le Seigneur, qui tire un bien de toute circonstance, l'instruire dans le secret de son cœur, et à vivre en communion de prière les uns avec les autres. Les églises restent ouvertes aux heures habituelles durant cette période. Chacun peut venir avec profit y vivre un temps de prière avec la Parole de Dieu du jour, ou devant le tabernacle.
Les dispositions qui suivent sont susceptibles d'évoluer, merci donc de vous rapporter au site internet de la paroisse pour plus d'informations.
JUSQU'AU 14 MARS :
SONT SUSPENDUS A CE JOUR :
- les messes de semaine quelles qu'elles soient.
- les messes du weekend du 7 et 8 mars.
- les chemins de croix du 6 et 13 mars.
- la Veillée au Saint Esprit du 4 mars.
- la lecture de la Parole de Dieu à la chapelle Sainte Barbe du 13 mars
- la rencontre de catéchèse primaire et la messe de l'Ecole Sainte Marie du 8 mars.
SONT MAINTENUS A CE JOUR :
- l'adoration eucharistique du jeudi (8h-23h) à l'oratoire d'Arradon.
- les petits groupes Newpastoral à domicile.
- les rencontres alpha à domicile.
Nous vous donnons rendez-vous le dimanche 15 mars aux horaires de messe habituels.
COMMENT VIVRE CE DIMANCHE ?
NOUS VOUS PROPOSONS :
- de suivre en famille la messe célébrée par l'évêque ou l'un des vicaires généraux à Pontivy à 11h, visible sur le site internet du diocèse de Vannes et radiodiffusée sur RCF (90.2Mhz), à laquelle vos prêtres s'associeront par la célébration privée, ou à défaut la messe diffusée à la même heure sur France 2 dans l’émission Le jour du Seigneur.
- de vivre un temps de prière personnel ou en famille en passant 15 minutes dans nos églises à l'aide des lectures du jour.
LA COMMUNION DE DÉSIR :
La « Communion de désir » est l’union à Jésus dans l’hostie, non en la recevant corporellement et sacramentellement mais par un désir du cœur procédant de la foi en la personne du Christ Sauveur. Par cette notion l'Eglise reconnait traditionnellement la valeur de l'acte spirituel par lequel un fidèle, empêché de communier, s'unit cependant au sacrifice de la messe, duquel la communion sacramentelle est supposée procéder et auquel elle est supposée conduire. Il s'agit ainsi d'un moyen spirituel de s’unir au Christ pour toutes les personnes qui ne peuvent pas communier corporellement : les catéchumènes, les personnes âgées ou malades qui n’ont que la messe à la télévision ou à la radio, certains handicapés ne pouvant communier pour des raisons physiologiques, les personnes divorcées-remariées, ainsi que les chrétiens qui vivent en couple sans être mariés religieusement.
L’ACTE DE COMMUNION SPIRITUELLE :
Pour permettre aux fidèles de communier spirituellement, durant ce temps de contrainte où ils ne peuvent librement se rendre à la messe, Monseigneur Centène, évêque de Vannes, a composé l’acte de communion spirituelle suivant :
"Seigneur Jésus, je crois fermement que Tu es présent dans le Saint Sacrement de l’Eucharistie. Je t’aime plus que tout et je te désire de toute mon âme. « Après toi languit ma chair comme une terre assoiffée » (Ps. 62).
Je voudrais te recevoir aujourd’hui avec tout l’amour de la Vierge Marie, avec la joie et la ferveur des saints.
Puisque je suis empêché de te recevoir sacramentellement, viens au moins spirituellement visiter mon âme.
En ce temps de carême, que ce jeûne eucharistique auquel je suis contraint me fasse communier à tes souffrances et, surtout, au sentiment d’abandon que Tu as éprouvé sur la croix lorsque Tu t’es écrié : « Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ». Que ce jeûne sacramentel me fasse communier aux sentiments de ta très sainte Mère et de Saint Joseph quand ils t’ont perdu au temple de Jérusalem, aux sentiments de ta sainte mère quand elle te reçut, sans vie, au pied de la Croix.
Que ce jeûne eucharistique me fasse communier aux souffrances de ton Corps mystique, l’Église, partout dans le monde où les persécutions, ou l’absence de prêtres, font obstacle à toute vie sacramentelle.
Que ce jeûne sacramentel me fasse comprendre que l’Eucharistie est un don surabondant de ton amour et pas un dû en vue de mon confort spirituel.
Que ce jeûne eucharistique soit une réparation pour toutes les fois où je t’ai reçu dans un cœur mal préparé, avec tiédeur, avec indifférence, sans amour et sans action de grâce.
Que ce jeûne sacramentel creuse toujours davantage ma faim de te recevoir réellement et substantiellement avec ton corps, ton sang, ton âme et ta divinité lorsque les circonstances me le permettront.
Et d’ici là, Seigneur Jésus, viens nous visiter spirituellement par ta grâce pour nous fortifier dans nos épreuves.
Maranatha, viens Seigneur Jésus."
Ci-joint :